Nouvelle recherche

N° 2784

Titre de l'essai :
Etude de Phase III, randomisée, ouverte, internationale, multicentrique, évaluant l’efficacité et la tolérance du mosunetuzumab associé au lénalidomide versus un anticorps monoclonal anti-CD20 associé à une chimiothérapie chez des patients atteints d’un lymphome folliculaire FLIPI 2-5 non préalablement traité

Description :
Les lymphomes sont des cancers du système lymphatique. Ils représentent l’hémopathie maligne la plus fréquente, soit près de la moitié des cancers du sang. Ce sont des maladies hétérogènes, avec plus de 80 sous-types de lymphomes, ce qui rend le diagnostic difficile et nécessite des prises en charge différentes. Les lymphomes peuvent survenir chez des personnes de tout âge. Il n’existe ni prévention ni dépistage. L’incidence a doublé en 30 ans, avec 22 000 nouveaux cas en France chaque année. Qu’est-ce que le lymphome folliculaire ? C’est le lymphome de bas grade le plus fréquent chez l’adulte. Il est indolent, ce qui signifie que la prolifération tumorale est lente. En France et en Europe, ce type de lymphome représente entre 15 et 20% des lymphomes diagnostiqués. On estime qu’en France il y a environ 3000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Son incidence est en augmentation régulière depuis les années 90. L'âge médian au diagnostic est de 66 ans. Le mode de présentation le plus fréquent est une augmentation en taille d’un ganglion qui est persistant dans le temps : on parle alors d’adénopathie. Les ganglions peuvent apparaitre au niveau du cou, des aisselles et des plis de l’aine. Ils sont le plus souvent non douloureux. Ils peuvent également être situés en profondeur au niveau de la cage thoracique ou dans l’abdomen. Qu’est-ce que le MOSUNETUZUMAB ? Il s’agit d’un anticorps monoclonal bispécifique qui se lie à la protéine CD20 exprimée à la surface des lymphocytes B (qui sont les cellules à l’origine du lymphome) et à la protéine CD3 exprimée à la surface des lymphocytes T (des globules blancs de notre immunité capable de tuer des cellules infectées ou des cellules cancéreuses). En se liant simultanément au CD20 sur les lymphocytes B et au CD3 sur les lymphocytes T, le MOSUNETUZUMAB permet la formation d’une synapse immunologique qui provoque la mort des cellules cancéreuses formant le lymphome folliculaire. Pourquoi mener l’étude MORNINGLYTE ? Malgré les avancées obtenues grâce à l’immunothérapie, le lymphome folliculaire reste malheureusement incurable et une majorité de patients rechutent ayant donc besoin de nouveaux traitements. Les temps de rémission se raccourcissent à chaque nouveau traitement. Les anticorps bispécifiques tel que le MOSUNETUZUMAB ont démontré une efficacité remarquable pour la prise en charge des lymphomes folliculaires en rechute avec des taux de rémissions complètes dépassant les 75% et des réponses durables avec un profil de toxicité intéressant par rapport à la chimiothérapie. L’étude MORNINGLYTE va permettre de comparer un traitement par MOSUNETUZUMAB associé au LENALIDOMIDE (immunothérapie sans chimiothérapie) par rapport au standard de traitement qui comporte une association d’immuno-chimiothérapie. On suppose que l’association MOSUN-LEN est plus efficace et moins toxique que l’immuno-chimiothérapie standard, ce qui devrait positionner ce traitement comme un standard à l’avenir.

Médecin investigateur :
GABRIEL BRISOU (DR)

Pathologies concernées :
Lymphomes

Technologie utilisée :
IMMUNOTHERAPIE

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