L’Institut Paoli-Calmettes vient d’être certifié par la Société Européenne de Gynécologie Oncologique (ESGO) avec le statut « ESGO Certified Centre in Advanced Ovarian Cancer Surgery ». Gage d’excellence, cette certification reconnaît les compétences spécifiques requises pour assurer un niveau optimal de soins chirurgicaux du cancer de l’ovaire. L’Institut Paoli-Calmettes devient ainsi le 7ème centre certifié en France, et l’unique accrédité en région PACA/sud Est.
Unique centre accrédité en région PACA/Sud Est
Composée d’une équipe pluridisciplinaire, qui allie des techniques opératoires et thérapeutiques innovantes telle que la RAAC, l’unité de prise en charge de l’Institut Paoli-Calmettes est lieu de référence en gynécologie oncologique. L’expertise assurée par des chirurgiens hautement spécialisés est le gage d’une résection complète qui diminue considérablement le risque de récidive et améliore fortement le pronostic.
Le Pr Eric Lambaudie et le Dr Guillaume Blache nous en disent plus.
A l’IPC, quelles sont les spécificités de la prise en charge du cancer des ovaires ?
« Notre expertise découle en premier lieu du nombre de patientes, tous stades confondus, que nous prenons en charge chaque année. Deuxièmement, nous proposons un parcours de soins organisé autour d’une vision transversale et multidisciplinaire de la prise en charge, intégrant l’ensemble des professionnels de soins impliqués », explique le Pr Eric Lambaudie, chirurgien en gynécologie oncologique.
Quelle est l’importance de la chirurgie dans la prise en charge d’un cancer de l’ovaire localement avancé ?
« Pour les cancers avancés, l’équipe pratique des chirurgies lourdes qui, selon les gestes réalisés, durent entre 3 et 7 h. L’intérêt majeur pour les patientes d’une chirurgie développée par un chirurgien spécialisé, c’est que cela offre un haut taux de résection complète : un facteur pronostique majeur », précise le Dr Guillaume Blache, l’un des chirurgiens de l’équipe. En revanche, sur les stades précoces très localisés, la chirurgie mini-invasive conventionnelle ou robot-assistée est de mise.
Le cancer de l’ovaire en France
4 600 nouveaux cas du cancer de l’ovaire sont diagnostiqués chaque année en France : le cancer de l’ovaire est une maladie rare, mais agressive, et quatrième cause de décès chez les femmes. Parce que les symptômes (augmentation du volume abdominal, douleurs diffuses, perte de poids) sont tardifs, 75 % des cas sont des cancers avancés. La qualité de la prise en charge s’avère donc fondamentale, avec un impact direct sur le pronostic.