À Marseille, plus de 100 000 euros pour la recherche sur le cancer du pancréas !

“Le pire des cancers” : c’est ainsi que le cancer du pancréas est désigné dans le milieu médical. Avec une incidence qui a doublé en 15 ans, il deviendra la première cause de mortalité par cancer.
Pour faire de la recherche sur le cancer du pancréas une priorité, un nouveau bâtiment de l’Institut Paoli-Calmettes (9e) sera inauguré “en milieu d’année 2025”, explique le Dr Juan Iovanna, du Centre de recherche en cancérologie de Marseille, grâce à un don de 400 000 euros de la Ligue contre le cancer pour développer d’autres tests et apporter de l’espoir aux patient.

L’Institut Paoli-Calmettes veut changer l’image de la médecine palliative : “Une démarche qui ne se limite pas à la fin de vie” !

À l’IPC les soins palliatifs sont perçus différemment. Aurélien Proux, responsable de l’unité mobile de soins palliatifs, et Vanessa Collin, infirmière coordinatrice, œuvrent pour changer la perception de cette médecine souvent associée à la fin de vie. 
Leur mission est d’accompagner les patients à “continuer à vivre quand il n’y a plus aucun espoir”. 
L’objectif ? Mettre en place des projets de vie, même pour les patients en phase avancée de la maladie.
Leur approche se concentre sur la prise en charge précoce, la réévaluation des traitements et l’élaboration de projets qui apportent du sens à la vie des patients. Par exemple, l’IPC a ouvert un hôpital de jour permettant de mieux accompagner les malades avant une hospitalisation et d’éviter les admissions inutiles.

À Marseille, plus de 100 000 euros pour la recherche sur le cancer du pancréasdécision revient au praticien” !

L’intelligence artificielle (IA) est une aide de plus en plus incontournable au diagnostic, mais elle n’a pas vocation à remplacer les médecins.

À l’Institut Paoli-Calmettes, l’assistant virtuel Genius est déjà utilisé pour détecter les polypes colorectaux, contribuant à améliorer la précision du diagnostic et la prise en charge des patients.

Cette technologie, qui soutient les praticiens, reste un outil précieux, mais la décision finale appartient toujours aux médecins.